Lorsque le burnout est dû à des faits de
violence au travail (harcèlement, agression…), la
psychothérapie permet de mettre en mots la souffrance qui peut en résulter, d’évaluer l’atteinte subjective et d’entamer un travail de réparation, qui peut être parfois accompagné d’une démarche en Justice.
Lorsque l’épuisement est lié aux
conditions de travail, la psychothérapie doit permettre à la personne de
repérer ce qui a pu être source de mal être au sein de la sphère professionnelle et de comprendre comment cette difficulté a pu envahir son existence. Le travail sur soi permet de
réfléchir à ce que chacun investit dans son activité, de mieux comprendre pourquoi on peut être particulièrement sensible à certaines choses au regard de ce que l’on est. C’est un espace qui doit permettre de
reconsidérer le rapport au travail : à terme, il peut aboutir à l’élaboration de nouvelles stratégies au sein de l’entreprise ou mener à la construction d’un nouveau projet professionnel.
Je suis membre du réseau Apesa qui oeuvre pour la prise en soin de la souffrance psychique et du risque suicidaire que peuvent rencontrer les entrepreneurs en difficulté.