Le facteur socioculturel ne peut pas être ignoré car l’environnement et les images qu’il véhicule peuvent favoriser une
idéalisation du corps.
Certains sujets, au regard de leur histoire et de leur problématique, y sont davantage sensibles.
On peut retrouver, dans l’histoire des personnes concernées, par les troubles de la conduite alimentaire des éléments récurrents tels qu’une
faible estime de soi, un trouble de la personnalité, une
dépression non soignée ou encore un goût pour le
perfectionnisme et l’ascétisme. L’anorexie va renforcer l’impression de contrôle tandis que la boulimie a une fonction de remplissage ; cela reste toutefois à analyser et à préciser au regard de la singularité de chacun. Chez l’enfant ou l’adolescent, l’âge et le contexte familial au sein desquels le trouble du comportement apparaît sont bien entendu à prendre en considération pour comprendre l’origine du trouble.