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L’obligation de soin est une mesure pénalement ordonnée, avant un jugement (contrôle judiciaire, suivi socio-judiciaire…) ou après une déclaration de culpabilité (sursis probatoire, libération conditionnelle…).
Une obligation de soin est ordonnée par le juge d’instruction ou le juge d’application des peines lorsqu’il estime que les faits pour lesquels la personne a été mise en cause, ou condamnée, ne nécessitent pas seulement une réponse pénale. En l’orientant vers le soin, le juge estime que le soin psychologique peut être bénéfique et, de surcroit, éviter la récidive.
Les faits de violence conjugale, d’agression sexuelle ou encore de consommation de stupéfiants sont essentiellement ceux pour lesquels une obligation de soin est prononcée. Le délit correspond souvent à un moment de passage à l’acte (incapacité à se contrôler) et révèle une fragilité psychologique de l’auteur de violence ou du consommateur, que la psychothérapie par la parole va permettre de mieux comprendre et de soigner, ce que la sanction seule ne permet pas.
La personne concernée par l’obligation de soin est entièrement libre de choisir le professionnel auprès de qui elle va engager le soin. Il peut s’agir d’un médecin psychiatre, d’un psychologue ou d’un psychothérapeute qui travaille en institution (CHRU de Montpellier, association…) ou en cabinet libéral.
Pour que la mesure soit profitable, il est important que l’obligation puisse progressivement se transformer en un travail thérapeutique qui a du sens et que puisse naître une demande. Comme tout symptôme, les faits reprochés sont une porte d’entrée vers la thérapie qui permet de les contextualiser et d’aller au-delà.
Le travail mené en cabinet permet au sujet de n’être jamais réduit à la problématique pour laquelle il a été mis en cause. Il offre aussi la possibilité d’être prolongé après la fin de la mesure.
Nous définissons un premier rendez-vous à mon cabinet (Montpellier) et les premières séances permettent de déterminer ensemble les modalités pratiques de l’accompagnement.
Au cours de la thérapie, nous travaillons sur votre histoire et tout ce que vous désirez aborder. J’établis régulièrement une attestation que vous remettez à la Justice.
Lorsque l’obligation pénale prend fin, vous avez la liberté, au regard du chemin parcouru, de clore la thérapie, de la poursuivre ou encore d’y revenir ultérieurement.
Depuis 2012, j’exerce la psychothérapie et de la psychanalyse en cabinet, à Montpellier. J’interviens également en institutions (formation et supervision d’équipes).