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La thérapie psychanalytique est un espace où le mal-être psychologique de l’enfant ou de l’adolescent peut être déposé et élaboré, à son rythme.
Les enfants, qui ont à se construire, vivent parfois des situations complexes qu’ils ne sont pas en mesure de se représenter. Cet inconfort peut générer du stress et un mal-être qui entravent alors leur construction.
Les adolescents traversent une période de transformations (corporelles, subjectives et identitaires) qui doivent permettre à chacun de faire ses choix et de développer son intimité, tout en s’inscrivant dans la trame d’une histoire familiale. La puberté peut toutefois devenir un temps de crise et faire symptôme.
Lorsque la souffrance psychologique se fait jour, l’entrée dans la psychothérapie vient ouvrir un espace d’expression au sein duquel l’enfant ou l’adolescent va pouvoir mettre en mots ses difficultés. La thérapie passe par le langage, le jeu ou encore le dessin et permet alors de travailler à leur dépassement.
Ils n’ont pas toujours les moyens de reconnaître et de verbaliser leur mal-être et leurs difficultés psychologiques. Chez eux, la souffrance psychique s’exprime souvent à travers un changement de comportement qui fait symptôme et vient alerter les adultes.
L’école peut devenir un lieu de souffrance (phobie scolaire et troubles anxieux, harcèlement, décrochage…).
Pour y faire face, il est important de distinguer le retard dans les apprentissages des situations de handicap (troubles dys, TDAH…).
Espace de sécurité, la famille peut devenir un lieu de tensions (séparation des parents, recomposition familiale, arrivée d’un enfant…).
Période de transition, l’adolescence et la puberté peuvent être sources d’incertitude et de mal-être.
La rencontre avec le thérapeute est une découverte qui permet à l’enfant ou à l’adolescent de s’approprier, à son rythme, l’espace de parole qui s’offre à lui.
Les parents sont particulièrement associés à la thérapie lors de son démarrage. Ce sont généralement eux qui ont repéré le mal-être de leur enfant, ils peuvent le contextualiser et partager leurs regards avec le thérapeute.
Les premières séances permettent de tracer les contours du travail qui s’engage. La confiance et la parole permettent ensuite à l’enfant de trouver et de fabriquer, dans l’espace thérapeutique, les ressources qui lui sont nécessaires pour avancer.
Depuis 2012, j’exerce la psychothérapie et de la psychanalyse en cabinet, à Montpellier. J’interviens également en institutions (formation et supervision d’équipes).