La
dépression réactionnelle fait suite à un événement inattendu qui bouleverse l’existence : la mort d’un proche, une maladie ou un changement soudain dans la vie professionnelle (il peut aussi s’agir d’un évènement heureux qui vient perturber l’organisation psychique). Cet état peut être passager, mais s’il perdure et que la souffrance persiste, il devient nécessaire de consulter afin de tenter de comprendre ce qui a pu être, plus profondément, fragilisé en soi.
La
dépression verte ou
éco-anxiété désigne l’ensemble des symptômes liés à la conscience des problèmes environnementaux (réchauffement climatique, extinction des espèces…). Bien que déjà très partagé, l’épidémie mondiale de COVID-19 a significativement augmenté la prévalence de ce trouble qui peut envahir l’existence.
La
dépression masquée est une dépression dont on n’a pas conscience (la personne ne s’en plaint pas et peut parfois même être joyeuse), mais qui va se signifier à travers divers symptômes corporels dont les examens médicaux ne permettent pas de déterminer la cause.
La
dépression après l’accouchement, aussi appelée post-partum, survient généralement quelques mois après la naissance de l’enfant. Contrairement au « baby blues » qui concerne un grand nombre de femmes et qui est essentiellement lié aux transformations hormonales, cette forme de dépression grave a des conséquences importantes pour la femme et l’enfant et nécessite une consultation rapide.
Au cours d’une
grossesse, il arrive aussi qu’un épisode dépressif s’installe et produise une grande tristesse chez la femme enceinte : la psychothérapie, lorsqu’elle est engagée avant l’arrivée de l’enfant, permet d’améliorer les conditions qui vont entourer la naissance et de favoriser la relation mère-bébé.
La
dépression au travail, que nous connaissons sous l’expression « burn out », se caractérise par un épuisement professionnel lié aux conditions de travail (stress, tâches répétitives, sentiment d’échec, placardisation, harcèlement...). La psychothérapie doit permettre de prévenir les effets de ces difficultés et d’en limiter l’incidence sur la vie familiale.
La
bipolarité relève d’une pathologie complexe aux tableaux cliniques variés. A côté des phases dépressives, on repère des phases dites maniaques au cours desquelles la personne se sent « pousser des ailes » et peut faire preuve d’une agitation importante. Parallèlement au traitement médicamenteux qu’un psychiatre peut proposer, la psychothérapie permet d’anticiper l’alternance des phases et ses conséquences sur la vie quotidienne.
La
dépression chez l’enfant ou le nourrisson, plutôt rare, signe toujours un malaise important dont les causes peuvent être diverses mais sont souvent liées à la qualité des relations établies avec l’entourage. Lorsque l’enfance n’est plus la période d’insouciance qu’elle devrait être, il est important de pouvoir proposer rapidement de l’aide à l’enfant.
Enfin,
la dépression de l’adolescent est à considérer avec une attention particulière au regard du risque accru de suicide durant cette période de transformation ; il s’agit parfois d’une crise identitaire et subjective qui nécessite une prise en charge spécifique.