Dès l’enfance, nous apprenons à reconnaitre ce dont il faut savoir se protéger.
La
peur se manifeste par des signes physiques et psychiques que les chercheurs regroupent sous le terme de
stress.
Il se manifeste notamment à travers une augmentation du rythme cardiaque (palpitations), une hyperventilation, une forte transpiration ou des troubles digestifs (ventre noué).
La figure du grand méchant loup est l’une de celles qui permet d’apprivoiser ce mécanisme : l’enfant apprend progressivement à contrôler sa réaction à la peur et gagne ainsi en confiance.
Le stress caractérise donc l’attente du danger et disparaît une fois celui-ci passé. Ceux qui n’ont pas appris à avoir peur peuvent parfois se mettre en difficulté : les comportements à risques à l’adolescence ou à l’âge adulte sont souvent un apprentissage tardif des mécanismes du stress à travers la mise en danger de soi.
L’
anxiété et l’
angoisse ont une étymologie commune et renvoient à l’idée d’un dérèglement du mécanisme du stress. Ce dernier n’a plus pour fonction de prévenir un danger mais il devient au contraire envahissant et paralyse la personne.
Couramment, nous parlons d’angoisse pour qualifier un stress intense et ponctuel (
crise d’angoisse ou
crise de panique) alors que le
trouble anxieux qualifie davantage un état de stress chronique (par exemple l'
éco-anxiété...).
Dans les deux cas, ils sont irraisonnés et produisent une souffrance psychique importante.